Rencontre
avec un physicien, Pierre PICCALUGA. Interview
de Yann Lipnick J'ai
eu l'occasion de rencontrer l'été 2002, un physicien, spécialiste
du son, qui a fait l'acquisition de 2 magnifiques zomes en verre. Il m'a parlé
des zomes d'une façon tellement originale que je l'ai interviewé.
Certains
de ses propos peuvent se révéler difficiles à comprendre,
je les ai pourtant conservés, dans la retranscription par écrit,
de façon à ne pas en pervertir le sens. L'interview
commence avec une question sur le point zéro. Il faut savoir que ce point
qui a des propriétés bien précises se trouve au centre du
zome. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, je vous conseille de lire l'excellent
livre de Gregg Braden, "l'éveil au point zéro" aux éditions
Ariane. -
Comment peut-on définir le point 0 dans le son, la forme et la lumière
? On
a vu que dans le zome, l'intensité lumineuse était beaucoup plus
élevée. Elle n'est pas élevée ponctuellement, elle
est élevée parce qu'il y a plusieurs zones de diffraction lumineuse.
Il faut savoir que le cerveau travaille par différenciation, il y a un
système qui mesure tout le temps les écarts entre chaque chose.
Il va mesurer tous les écarts entre les estimations lumineuses et les qualités
optiques qu'il va avoir devant lui. Dans le zome, il va capter toutes les différences
et toutes les nuances vibratoires. C'est cette qualité de perception qui
nous mène au point 0. Et dans le son c'est pareil, quand tu donnes des
informations en harmonique, le cerveau prend plaisir à mesurer de façon
différentielle. Comme on lui donne la matière qu'il aime, il fait
son analyse comme un enfant qui veut découvrir quelque chose. Cela va le
conduire au point 0. Il se sublime en lui-même par la qualité des
différents types de lumière ou des différences de son qu'il
perçoit. -
Peut-on dire que le système de son que tu as mis au point élève
le niveau vibratoire au même titre qu'un zome ? -
Oui, évidemment ce système sonore différencie tout et ton
cerveau ne travaille plus du tout à la même vitesse. A ce moment-là,
il arrive à l'exaltation. Dans le zome tu n'as pas une augmentation de
la lumière, mais une augmentation des types de rayons lumineux. C'est cela
qui compte. Ton il perçoit toutes les incidences lumineuses présentes,
et comme tu le laisses percevoir tout cela, il va se produire une expansion de
conscience qui va conduire à l'élévation de ta propre fréquence
vibratoire. -
Et s'il n'y avait pas la vision ? Mettons que l'on rentre dans le zome dans le
noir. Il n'y aurait donc plus de diffraction lumineuse ? -
Oui, mais il y aurait des diffractions sonores. -
Cela agirait-il donc au niveau du son ? -
C'est pareil, de toute façon le son et la lumière sont intimement
liés. Si tu as une diffraction lumineuse, tu as automatiquement une diffraction
sonore. -
Ne s'agirait-il pas là d'une diffraction due aux formes ? -
Oui, c'est la même chose car quand la forme est née, sont nées
simultanément le son et la lumière. Les trois sont liés,
ils sont inséparables. Par contre, ce qu'il faut bien comprendre, c'est
que cela agit à des niveaux vibratoires différents. -
De quelle façon ces niveaux vibratoires agissent-ils sur l'individu présent
dans le zome ? -
C'est là qu'il faut bien saisir la notion d'amplificateur et de transformateur.
Il faut voir que la verticalité nous amène à la transformation
et l'horizontalité à l'amplification . Je m'explique : la verticalité
engendre la résonance de ce que nous sommes sur différents niveaux
de réalité, nous rentrons là dans la réalité
du monde multidimensionnel. Nous
vivons à ce moment-là une élévation de notre fréquence
vibratoire et rentrons ainsi en osmose avec la fréquence du zome. Il s'agit
tout simplement de lâcher prise. Alors
que l'horizontalité est davantage liée à l'amplification
de ce qui nous empêche de lâcher prise. A ce moment-là, le
zome joue le rôle de révélateur de ce que nous sommes et il
peut nous aider à prendre conscience de nos limitations. La
double spirale qui caractérise le zome est la combinaison de l'horizontalité
et de la verticalité. Elle nous aide à atteindre ce niveau de lâcher
prise qui nous permet d'accéder à l'unité. C'est
le mode d'intégration de la conscience. La conscience de l'unité
peut émerger à ce moment-là où l'on ne peut plus établir
une logique directe. -
Penses-tu que le zome soit un catalyseur ? -
En chimie, un catalyseur est un produit qui met en évidence une caractéristique.
Et le zome met en évidence des phénomènes de conscience qui
peuvent émerger et qui sont en général occultés par
le mental. -
J'ai écrit dans un article que le zome dynamise et sacralise l'espace.
Qu'en penses-tu ? Est-ce que ce sont des mots qui conviendraient à un langage
de physicien ? -
Non, pas du tout. Pour moi l'univers est lui-même sacré, donc ce
n'est pas la peine de parler de le sacraliser. -
Donc c'est l'individu qui se sacralise ? -
Oui, car il abandonne son mental et il prend conscience de sa dimension divine. -
Penses-tu qu'un zome puisse équilibrer un lieu ? -
Il faut savoir que tout travaille entre le chaos et le fini. Si l'énergie
d'un lieu est chaotique, c'est qu'il y a là un point de transformation,
de transmutation. Il s'agit là d'atteindre une autre compréhension
afin de passer à autre chose. Ce qui est nécessaire, c'est d'accepter
les circonstances qui nous montrent pourquoi on est à tel endroit ou à
tel autre endroit. C'est le miroir. Il faut accepter le miroir. Et quand j'ai
accepté le miroir, ce n'est pas que l'endroit soit mauvais, c'est qu'un
processus de transformation est en cours qui peut nous permettre de tout diluer.
C'est une prise de conscience. Car s'il y a un négatif et que la personne
apporte un autre négatif, ces deux négatifs s'annulent. -
Je ne comprends pas. -
S'il y a un négatif quelque part et que l'individu arrive avec son négatif
et qu'il prend conscience de son négatif, en réalité il dissout
une tension. Et en dissolvant une tension, il peut remercier les énergies
de lui avoir apporté ces conditions. C'est la même chose pour les
rencontres, elles sont là pour nous diluer ou nous densifier. Par
exemple, densifier un défaut parce que tu ne veux pas le voir comme il
est, alors il va se densifier jusqu'à ce que tu ne le supportes plus. -
N'est-ce pas là que la physique rencontre la philosophie ? -
Quand je réponds à ta question, j'ai toujours la notion de physique
et de philosophie. Cela marche toujours ensemble et je suis obligé de passer
d'un plan à l'autre. Dans ma tête, c'est simultané. -
Pour en revenir aux zomes, pour toi quelle est la différence entre l'intérieur
et l'extérieur ? -
Pour moi il n'y en a pas. Car je peux être dedans sans être dedans.
-
Oui, mais il y a quand même une différence à l'intérieur,
car il y a le point 0 ? -
Oui, bien sûr il y a une différence, mais pour moi je peux me balader
dedans comme dehors. Je suis acousticien et suis donc habitué à
me promener dans l'espace. J'ai donc la sensation de ce que cela peut être.
A l'intérieur du zome, on doit ressentir les facettes dans son cerveau.
Les tensions électromagnétiques sont beaucoup plus intenses que
quand on le voit de dehors. En fait le zome est un kaléidoscope de conscience. -
Tu viens d'acquérir un zome 12 et un zome 13, comment ressens-tu leurs
énergies ? -
Je n'ai pas d'élément de comparaison car je ne connais que le zome
12 et le zome 13, mais de ces deux-là je peux te parler. Le 12, il est
doux et le 13, il est magistral. Il est magistral parce qu'il se situe pile là
où le cerveau peut reprendre sa fonction, c'est-à -dire d'être
vraiment le « Merlin ». Le zome 13 permet de transcender la vision
que nous avons et de passer à ce qui est vrai et essentiel. A ce moment-là,
quand tout est essentiel, ta pensée est synchronisée avec tes cellules,
avec tout l'univers qui t'entoure et avec l'intelligence des cellules. A ce moment-là,
la création est instantanée. -
Il est plus proche du point 0 alors ? -
Il est point 0. Le point 0, il faut bien savoir que c'est le point où l'on
s'accorde avec le tout. Ce n'est pas un point où l'on commande ou l'on
ordonne, c'est le point où l'on a l'accord de la connaissance et l'accord
des cellules qui vont élaborer cette connaissance. Le point 0 en fait c'est
le point où il y a le plus d'humilité, ce qui donne le maximum d'efficacité
en synchronisme parfait avec tous les éléments. Le zome 13 c'est
cela, alors que le zome 12 est harmonisant, il est extrêmement doux. Il
dilue, je dirais, toutes les tensions. Il est dans la plénitude. Il sublime,
le 12. Le 13, il re-caractérise. Il est en accord avec l'Univers. Le
13, c'est le Merlin, c'est le point 0. C'est le point où l'on doit aller
chercher en nous ; le point divin qui existe pour créer. Je pense que le
13 c'est cela, il a la beauté du cristal et du diamant. C'est pour cela
que je veux mettre un diamant au milieu. Je trouve qu'il rayonne énormément,
qu'il a une aura extraordinaire. Il y a aussi quelque chose que l'on peut
dire sur ce zome, c'est qu'il condense l'énergie blanche. Il la condense
parce qu'il est en accord avec toutes les couleurs. La couleur blanche, ce sont
toutes les couleurs intégrées et en phase dans le même espace.
-
J'avais remarqué que certains zomes avaient une couleur prédominante,
par exemple pour le zome 12, c'est la couleur or qui m'était venue. -
Oui, effectivement, doré rose. -
Le zome 10 se rapprocherait plus du blanc. Oui
le zome 10, je l'ai vu en photo, il donne l'impression de la condition primordiale
de l'existence, c'est-à-dire la condition de l'eau. Pour cela je l'appellerai
l'eau primordiale. L'eau primordiale, c'est la pureté. -
Pour finir, une dernière question. Quelle est la différence d'effets
que tu pourrais ressentir entre un zome et une pyramide ? Pour
moi, c'est très différent. Dans la pyramide, il y a une prise de
conscience directe alors que dans le zome, tu peux ressentir toute la différenciation.
-
Pourrait-on dire qu'il y a quelque chose de plus statique dans la pyramide, alors
que dans le zome, la trame en double spirale donne une certaine dynamique ? -
Oui c'est ça, mais elle est statique avec les deux plans parfaitement alignés.
Le point absolu et le point défini. Il n'y a pas d'intermédiaire,
tu vas de l'infini au fini. -
De la matière à l'esprit. -
Oui, alors qu'avec le zome tu as toutes les différenciations possibles.
C'est plus doux. Pour conclure, on pourrait dire que le zome représente
une unité dans laquelle la conscience s'intègre parfaitement, de
façon à transcender le mental. -
J'ai l'impression aussi que la pyramide est beaucoup plus difficile à positionner,
alors que le zome est beaucoup plus tolérant au niveau des orientations. -
Oui, parce que tu as démultiplié la fonction. Regarde le rond, par
rapport à tout ça, c'est une forme qui permet tout. Cela veut dire
que la cellule possède, ce que j'appellerais, l'intelligence totale. Elle
permet tout, elle est ronde. C'est une des formes dans l'univers qui reflète
la disponibilité, c'est le service. La pyramide, ce n'est pas la disponibilité,
ce sont deux points commutés en un moment donné précis. Le
zome, lui, permet toutes ces alliances d'une façon plus douce. Entre
la pyramide et le rond, on pourrait dire qu'existe le zome. -
N'oublions pas que le clown a toujours une pyramide sur la tête et un rond
sur le nez. Il intègre vraiment les deux valeurs. Il a de la disponibilité
pour les enfants et il a la connaissance de Merlin. |